Texte. Penda Diouf
Mise en scène. Julie Guichard

3 comédien.ne.s : Sarah Calcine, Nelly Pulicani (en cours)
Création musicale. Guillaume Vesin

Création sonore. Martin Poncet

Scénographie et costumes. Camille Allain Dulondel

Lumières. Arthur Gueydan

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L'histoire

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Ina est ingénieure géologue en dépollution.
Elle parcourt les sites et terrains pollués.
Elle étudie les sols, l'eau et l'air pour évaluer les risques sanitaires et environnementaux. Sites militaires ou nucléaires, anciennes usines ou exploitations minières, elle sonde, fore, échantillonne et analyse la mobilité et les chemins empruntés par la pollution.
Elle dépollue, réhabilite ou condamne.

Un contrat tombe. Une expertise pour la construction d'une maison de retraite sur un terrain proche de l'océan. Au fur et à mesure des fouilles, Ina découvre l'existence d'une ancienne usine enfouie.
Indépolluable, impensable, vraiment?

On lui répond que "les risques courant sur le long terme, les personnes concernées seront déjà enterrées lorsque les effets se feront sentir". On la presse pour donner l’aval.
Elle décide d’enquêter et va faire la rencontre de James, le frère d’un ouvrier mort sur ce même site dans d'obscures circonstances et dont le procès est en cours depuis quinze années, et de Betty, avocate et activiste écologiste.

Faisant le lien entre lutte sociale et lutte environnementale, Les Souterraines explore l’impact de l’activité humaine sur l’environnement et sur les sociétés, et plus particulièrement des risques liés aux anciens sites industriels.

 

Le point de départ

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Ce projet s'inspire d'abord d'une amie d'enfance, elle même géologue en dépollution des sols, Maud. Pour elle, le sol est une mémoire collective, de ce qu'on a laissé faire et de ce qu'on a préféré oublier.

Il s'inspire aussi d'un documentaire Mediapart qui m’a beaucoup touché sur « L’Hécatombe invisible » de Matthieu Lépine, professeur d’histoire-géographie, qui  a décidé de compter depuis 2019 les centaines de personnes mortes au travail. Ce documentaire nous raconte aussi les longues attentes des familles pour comprendre ce qui est arrivé à leur frère/soeur, fils/fille, conjoint.e…Il fait le lien avec la complexité d’avoir accès à ces grands sites industriels en partant des histoires intimes et humaines.

Et enfin, il s'intéresse aux différentes formes de réponses aux dégâts, qu'elles soient humaines ou naturelles, de la désobéissance civile en lutte à la montée des océans. Avec en tête le film « Woman at war » de Benedikt Erlingsson, qui raconte l’histoire d’Halla et ses missions de sabotages contre l'industrie locale de l’aluminium dans un univers de thriller fantasmagorique et décalé.

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Production : Cie Le Grand Nulle Part

Coproduction : Théâtre de Lorient - Centre dramatique national ;

Théâtre de la Croix-Rousse 

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Durée envisagée: 1h30

Tout public à partir de 13 ans